Cormes, site classé

Éléments protégés Monument Historique : inscription par arrêté du 27 octobre 1971.

les façades

les toitures du château

les deux colombiers

les douves

Histoire du château

Le premier document connu mentionnant le château date de 1275.

L'édifice est démantelé au cours de la guerre de Cent Ans.

Jean Barat vend le domaine à Philippe Grossetête Vicomte d'Orléans. Il est transmit à Nicolas puis à son fils Pierre Grossetête. Sommé de vendre Cormes pour une dette de trente-deux écus, il ferma son pont-levis et résista aux représentants de l'autorité royale à plusieurs reprises jusqu'au 8 novembre 1436 où la force resta à la loi. En 1448 Pierre de Fonteuil devint seigneur de Cormes.

Par la suite, Cormes devient la propriété de Jean de Bar, Robert de Caumont et Etiienne de Foville.

 

Ensuite pendant trois siècles de 1466 à 1784, les Briçonnet deviennent seigneurs de Cormes. C'est alors que cinq Pierre Briçonnet se succédèrent.

Ils démolirent les restes de l'ancien château fort doté de 6 tours et édifièrent le château actuel au début de la Renaissance ca 1510.

Katherine, la nièce de Pierre, était l'épouse de Thomas Boyer, alors propriétaire du château de Chenonceau. Elle fut l'architecte de Chenonceau et il est fort probable qu'elle ait également participé voire dirigé la reconstruction de Cormes au début du XVIème siècle.

En 1784, le château de Cormes devint la propriété de la famille Montaudoin.

Un peu plus d'un siècle plus tard, par mariage les Tristan deviennent propriétaires du domaine.

 

 

Pour en savoir plus sur l'architecture du château:

Cormes est un exemple remarquable d'une architecture de grande qualité du début de la renaissance dans la région de la Loire.

Cormes est un des plus anciens château en pierre de Sologne.

Il s'agit d'un bâtiment à quatre étages. Les deux premiers étages nobles. Puis, le deuxième étage est réservé au personnel de l'époque. Puis le dernier étage sont les les combles ou se trouve une charpente ancienne avec des fermes maîtresses et des pannes.

Il est orienté d'est en ouest et doté de hauts combles éclairés par des lucarnes en pierre sur chaque façade.


Une douve hémicirculaire entoure l'ancien plan féodal qui est marqué par les bases de deux tours rondes sur la façade est.
Cette dernière est décorée de cinq pilastres plats et saillants, typiques de la Renaissance, qui montent jusqu'à l'entablement et sont couronnés de chapiteaux corinthiens.
Deux bandeaux saillants ornés de losanges coupent la façade horizontalement et séparent les étages.
Les portes à linteau plein cintre sont surmontées d'un fronton triangulaire.


À l'arrière du bâtiment, lors de la reconstruction du château en 1510, une loggia a été construite et surmontée d'une terrasse à balustrades de pierre. Cette logia est fermée au XIX siècle en ajoutant neuf ouvertures gothiques en plein cintre proviennant de la démolition de l'Hôtel-Dieu d'Orléans.

 

Deux pavillons des dépendances et deux tours basses carrées sont disposés symétriquement de part et d'autre de l'allée d'arrivée.